À PARIS LE 11 MARS À 14H30 SUR LE PARVIS DE GARE DU NORD.
LE JAPON SUBISSAIT À FUKUSHIMA LE 11 MARS 2011, LA PLUS GRANDE CATASTROPHE NUCLÉAIRE DE TOUS LES TEMPS.
Un an plus tard et alors que plus de 400.000 personnes sont déjà intervenues sur le site, la centrale de Fukushima n'est toujours pas sous contrôle.
Des éléments radioactifs issus de la fusion des réacteurs continuent à contaminer gravement l'environnement de Tokyo jusqu'à Seattle.
Selon un comité d'experts mandaté par le gouvernement du Japon, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi ne pourra pas être fermée de façon "sécurisée" avant 2040.
La pollution perdurera sur des millions d'années rendant toute activité humaine definitivement impossible sur de très grandes parties du territoire japonais.
En France 2/3 des habitants vivent dans un rayon de 75 kilomètres autour d'un réacteur nucléaire. Nous ne sommes statistiquement pas à l'abri d'un accident à court ou moyen terme d'après les experts de l'Autorité de sûreté nucléaire eux-mêmes.
Pour protester contre des stratégies énergétiques que nous n'avons pas choisi, que nous ne maîtrisons pas et qui apparaissent comme irresponsables, chacun est invité à manifester à Paris le 11 mars à 14h30 sur le parvis de Gare du Nord.
"Ce qui arrive aux japonais, nous arrive également.
Il n’y a pas d’exotisme de la situation japonaise : c’est une société nucléarisée, comme la nôtre.
Chaque semaine circulent des trains de matières radioactives sur les réseaux du RER francilien, traversant notamment les gares de Juvisy, Villeneuve Saint-Georges, Vigneux ou Versailles-Chantier.
Dimanche 11 mars 2012, rassemblons-nous à la Gare du Nord, lieu symbole de cette contribution de la SNCF au train-train nucléaire. Nous appelons ceux qui le veulent à porter des masques et des combinaisons blanches, tenues portées par les milliers de nettoyeurs anonymes employés quotidiennement dans les centrales nucléaires, de Fukushima à Paris."
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